Manager son patron, quelle drôle d’idée! C’est plutôt dans l’autre sens que généralement on s’évertue à améliorer la relation, tous les écrits sur le sujet le démontrent bien… et pourtant, si nous nous plaçons côté collaborateur, nous constatons qu’il arrive parfois que le «chef» lui gâche la vie au quotidien. Bien sûr, ce chef évalue le collaborateur, attribue les augmentations et promotions, distribue les ressources et … c’est bien pour cela qu’il est impératif de « savoir manager » son patron. Ne pas subir la relation mais en être acteur pour (re)trouver l’énergie nécessaire qui permet d’être plus efficient au travail. C’est ce qui permet aussi d’avoir du plaisir au quotidien et recevoir la reconnaissance des résultats obtenus.

Voici quelques conseils qui vont tout d’abord repositionner le débat et qui, vont concrètement permettre de (re)trouver une relation sereine et équilibrée.

PRENDRE SA PART DE RESPONSABILITE

À qui la faute si un(e) salarié(e) n’aime pas la façon dont il/elle est managé(e)?

Sur ce point, Hélène Jacob (cf «c’est qui le chef ?… où comment manager son boss ») bouscule volontiers quelques idées reçues. « Le collaborateur est responsable à 50 % de la teneur de la relation avec son supérieur » et rappelle qu’on ne doit pas attendre que son chef décide de tout. « Par habitude, par paresse ou par crainte, on laisse souvent le N+1 tout régenter. C’est un peu trop facile de se plaindre après ! Or, il n’est pas interdit de prendre quelques initiatives pour améliorer sa façon de fonctionner voire il est même conseillé de passer à l’action sur ces sujets. Le fonctionnement d’une relation ne se détermine pas par une seule personne, il se construit sur des bases connues, comprises et partagées. »

LUI DIRE CE QU’ON VEUT

C’est une prérequis, mais pas seulement pour le manager ! Il faut aussi être conséquent sur les attentes (fond) et la manière de les communiquer (forme). De nombreux managers reconnaissent d’ailleurs que leur management ne leur semble pas adapté et souvent les conséquences sont, soit le laisser faire (la relation n’en est pas forcement tendue mais peu motivante pour les deux parties) , soit un autoritarisme accru (augmentation du stress, relances fréquentes, insatisfaction des résultats, manque de reconnaissance,…).

La façon dont on échange est parfois plus importante que le contenu et c’est souvent là-dessus que les choses peuvent déraper. Plusieurs méthodes existent et cohabitent, j’aborderai ici la communication non violente (cf Marshall Rosenberg, psychologue américain 1934-2015 qui créa le processus de communication non violente « CNV »). Le principe de la CVN repose sur 4 fondamentaux que sont : Observation, Sentiment, Besoin, Demande ; Ces quatre piliers sont directement reliés à l’empathie, à l’écoute profonde et à l’empathie pour soi-même. Sans violence ne veut pas dire sans colère, cela ne revient pas à avoir moins d’attentes, moins d ‘exigence, à passer sur les erreurs, pas du tout ! Ramené au mode de l’entreprise cela correspond à la forme et les arguments que vous utiliserez pour communiquer avec vos collaborateurs en vous fixant pour objectif que votre communication vous permettra d’atteindre l’adhésion aux idées, la volonté de réussir de vos collaborateurs dans une séreinité partagée. Nous touchons là une notion dont les RH se soucie de plus en plus qui est l’engagement au travail.

Parfois, le manager n’est peut-être pas si mauvais mais il a juste une façon différente de fonctionner, nuance Yves Maire du Poset (consultant et auteur de « Toutes les clés du savoir-vivre en entreprise »). Mais rien n’empêche de lui dire qu’on n’a pas l’habitude de travailler ainsi et de proposer autre chose à tenter pendant une période définie par exemple, pour qu’il puisse se faire une idée

SAVOIR LUI DIRE NON

Cependant tous les managers n’ont pas la même capacité d’écoute et la capacité à dire non n’est pas toujour facile, c’est une carte importante de l’art de la négociation.

Même quand on est managé, il faut savoir s’assurer que le cadre est posé de façon très précise. Le salarié l’ignore, mais il n’est pas obligé de tout accepter. Le but ici n’est pas de traiter les aspects légaux et contractuels de la relation N/N+1 mais plutôt en portant la réflexion sur le fait de se demander ce qui est négociable et ce qui ne l’est pas, ce que l’on est capable d’accepter ou pas. Pour le collaborateur c’est par exemple la découverte de nouveaux objectifs. Deux thèmes sont à dissocier, le « quoi » (ce sont les objectifs quantifiés à atteindre dans un délai donné) et le « comment » (ce sont les moyens et ressources disponibles et à venir pour atteindre ces objectifs). Si le quoi et peu négociable, le pourquoi permet souvent des discussions plus ouvertes à conditions de trouver les arguments sur les ressources mises alors à disposition.

« On peut refuser de façon constructive et préciser que, pour fournir un travail correct, on aurait besoin de tel moyen ou de tel renfort. » (Mathieu Maurice, Président du CEPIG, auteur de « diriger en-deça des modes » 08/20)

APPRENDRE A LE CONNAITRE

Mais le salarié peut aussi augmenter ses chances de réussite en faisant montre d’un peu d’empathie et de curiosité. « Les managers intermédiaires sont aussi soumis à des pressions que leurs subordonnés n’imaginent pas toujours. Il n’est pas interdit d’interroger son N+1 sur les objectifs de l’entreprise et ses attentes à lui. Cette curiosité – rare – peut aider à apaiser la relation et à jouer sur les bons leviers. Sans le manipuler, vous pouvez au moins vous adapter à son langage. Face à un manager passif, on peut le guider pour lui faire prendre des décisions plus rapidement, ou calmer un manager agressif en restant factuel et en oscillant entre étonnement et flatterie quand il se met en colère. S’il n’est pas de mauvaise volonté, le manager sera ensuite plus ouvert aux suggestions que vous pourrez lui soumettre.

SAVOIR DIRE MERCI

Vous pourriez être accusé de fayoter !… Mais c’est beaucoup plus subtil que cela en réalité. Nous avons tous besoin (chefs et collaborateurs) de savoir que notre travail est utile, qu’il est bien fait, qu’il est reconnu,…

Les chefs aussi sont comme les autres, ils sont naturellement demandeurs d’une confirmation, d’une reconnaissance. Dès lors que le manager fait un effort dans votre sens, pourquoi ne pas lui dire merci ? Le manque de reconnaissance n’est pas réservé aux subordonnés… Et dire merci permet de renforcer les liens, améliorer la relation N/N+1.Autrement dit, cela s’inscrit dans l’expression de feedbacks, c’est une autre façon d’indiquer à son manager la marche à suivre, en le manageant avec douceur.

 

Ce travail relève d’interviews faits auprès de différents managers dans des postes très variés (commerce, finance, production, recherche et développement, RH,…) ainsi que des articles lus dans Harvard Business Review). Le constat est que certaines idées reçues sont à revoir et que « la vérité » se trouve souvent sur des chemins variés. Vous faire partager ces idées, vous permettra déjà de nourrir votre réflexion et peut-être de remettre en cause quelques croyances sur le leadership.

TOUT LE MONDE PEUT DEVENIR UN LEADER

C’est faux! De nombreux managers et de top managers n’ont pas la connaissance de soi et l’authenticité nécessaire pour disposer de leadership… Et la connaissance de soi et l’authenticité ne sont qu’une partie nécessaire et indispensable pour le leadership. Les individus doivent aussi vouloir être des leaders et de nombreux collaborateurs de talents ne font pas forcément ce choix. Ce choix à deux raisons : après tout, il y a peut-être  pour certains une charge en responsabilités qu’ils ne sont pas disposer à supporter et l’engagement et la satisfaction au travail ne passe pas obligatoirement par devenir un patron.

LES DIRIGEANTS AU PLUS NIVEAU SONT TOUS DES LEADERS

Pas nécessairement! C’est peut-être l’idée reçue la plus répandue et la plus forte. Si l’on accepte que les top managers ont bien les qualités de bases pour diriger, il n’en demeure pas moins que tous ont su disposer de situations diverses qu’ils ont su mettre à leur profit. Une notion aussi à bien avoir en mémoire et que l’on peut trouver des leaders dans toute la hiérarchie d’une entreprise. Par définition, un leader est une personne qui a des personnes qui le suivent et lui sont dévoués ; un terme à la mode me parait plus adéquat en parlant de « followers » et cela n’a rien à voir avec une relation hiérarchique où un nombre de collaborateurs sous sa responsabilité. Le parallèle avec l’organisation de l’armée me  semble très pertinent car si nous sommes dans une organisation très hiérarchique, il faut savoir que l’armée a depuis très longtemps réalisée l’importance de développer des leaders dans son organisation. Pour vous en convaincre, je vous suggère de lire de livre de Pierre de Villiers (ancien Chef d’Etat Major des armées françaises) « Qu’est-ce qu’un chef » aux Editions Fayard.

LES LEADERS DELIVRENT LES RESULTATS

Pas toujours! Si les résultats étaient toujours une question de bon leadership, il suffirait de recruter des leaders expérimentés et l’affaire serait jouée… Cela étant, les leaders vont contribuer à créer les bonnes conditions pour obtenir les résultats ; ils devront à la fois incarner un certains nombre de valeurs et obtenir l’appropriation par les collaborateurs. Cela va se complexifier en fonction de l’histoire de l’entreprise, de sa culture, de son mode de management, de son projet, des réussites et de ses échecs,… C’est pour cela que le « leader tout terrain » est une espèce très rare et que les exemples où des leaders ont réussi dans des entreprises différentes avec des contextes différents sont extrêmement rares et ce n’est pas forcément ce profil qu’il faut rechercher. Egalement, des business bien gérés ne produisent pas nécessairement des résultats à cour terme ; n’oublions pas d’intégrer cette notion de temps et cela fait partie de la stratégie et la qualité de sa mise en œuvre ; savoir trouver le bon équilibre entre le court et le moyen terme afin de pérenniser à la fois des résultats et une entreprise (dans son ensemble).

LES LEADERS SONT DE BONS COACHS

Rarement! Si l’on considère la notion de coach comme un leader faire obtenir des résultats de ses collaborateurs et sachant les faire progresser en termes de compétences (techniques et comportementales), alors ces leaders sont peu nombreux. A ce stade, on confond souvent plusieurs notions : le leader va être inspirant, il va faire partager sa vision, il va donner envie aux autres, il va monter l’exemple et saura obtenir et faire obtenir des résultats. Mais saura-t-il faire exprimer chez ses collaborateurs toutes ses ressources, saura-t-il développer de nouvelles qualités pour les faire progresser ?… et mettra-t-il tout en œuvre pour que ses collaborateurs atteignent et dépassent son propre niveau de leadership ? Si oui, alors tant mieux ! Je vous laisse compter autour de vous le nombre de personnes qui réunissent l’ensemble de ces qualités…

 

LA DYNAMIQUE DE PERFORMANCE, c’est avant tout créer un alignement parfait entre la vision du dirigeant, la stratégie de l’organisation, sa culture et ses process.
Depuis plus de 30 ans, la DYNAMIQUE DE PERFORMANCE a tout d’abord puisé ses ressources dans des méthodes issues des démarches de Qualité (Lean, SixSigma,…) puis elle s’est enrichie d’une réflexion plus globale centrée sur l’atteinte d’objectifs de performance, par la mobilisation des ressources de l’entreprise, dans une logique d’amélioration permanente et durable pour l’entreprise et pour la satisfaction du Client.

LA DYNAMIQUE DE PERFORMANCE, c’est LE défi clé de l’Excellence Opérationnelle.

L’Excellence Opérationnelle doit maintenir en permanence l’équilibre entre :

  • L’optimisation des ressources
  • Une organisation adaptée
  • Des process permettant de délivrer les résultats
  • Un système de pilotage
  • Une mobilisation des équipes.

Cela s’apparente au sport de haut niveau où la performance est régulière avec des moments où celle-ci devient exceptionnelle. L’atteinte du résultat n’est qu’une étape, et l’on s’enrichit toujours du résultat obtenu en tentant de s’améliorer pour le prochain challenge.

Si vous êtes le dirigeant d’une entreprise en croissance, vous savez que plus votre activité augmente plus le degré de complexité s’accentue et plus les besoins d’ajustement deviennent nécessaires. Vous êtes alors confronté aux difficultés suivantes:

  • gestion de votre agenda, temps passé sur le terrain
  • dégradation des processus clés
  • baisse de la satisfaction client
  • mauvaise maîtrise des coûts
  • temps passé avec les collaborateurs.

Ces situations ne sont pas étonnantes. De la même manière que votre organisation évolue et se transforme, votre rôle évolue et se transforme, votre rôle et vos challenges doivent alors s’adapter.

Vous arrivez alors à un palier dans votre rôle de dirigeant et vous allez devoir vous (re)poser les questions suivantes :

  • Comment faire les bons choix ?
  • Comment regagner une capacité à anticiper ?
  • Comment mettre en place une efficacité opérationnelle pérenne et transversale ?
  • Comment engager vos équipes dans de nouveaux challenges ?
  • Comment gagner une visibilité sur les enjeux à long terme ?

Apprenez à jouer avec vos forces. Gagnez en rapidité et en agilité.

La clé du succès de votre croissance sera votre capacité à mettre en œuvre un programme de DYNAMIQUE DE PERFORMANCE qui respecte chaque caractéristique de votre entreprise.

C’est ici que je veux vous amener : prendre les décisions à partir d’une vision holistique de votre activité.

SAVOIR OU LA DYNAMIQUE DE PERFORMANCE VA VRAIMENT JOUER UN ROLE ET DANS QUEL ORDRE VA-T-IL FALLOIR ACTIVER LES LEVIERS DE L’EXCELLENCE OPÉRATIONNELLE.

  1. Comprendre ce qui rend votre entreprise et vos équipes uniques
  2. Avoir les moyens de gagner en efficacité… devenir efficient
  3. Agir sur une transformation pour les enjeux à venir
  4. Intégrer les bonnes actions aux bons moments et aux bons endroits
  5. Savoir délivrer quand il le faut
  6. Travailler « le coup d’avance ».

Ma démarche est basée principalement sur la confiance en soi, la maîtrise des outils de communication, la capacité à formaliser et partager des « projets » afin de permettre aux managers « en quête de sens » de pouvoir se développer et s’engager de manière efficiente et sereine…

Pour atteindre ces objectifs, je propose 4 offres d’accompagnement destinées au(x):

  • Dirigeant seul
  • Dirigeant et son Comité de Direction
  • Membres du Comité de Direction
  • Membres du CODIR et leurs équipes
  • Manager seul
  • Manager et son équipe.

DIRIGEANT SEUL

  1. Accompagnement du Dirigeant
    • Pré-diagnostic
    • Coaching individuel ou collectif
    • Partage – Échange sur les enjeux.
  2. Diagnostic 360°
    • Analyse des enjeux
    • Analyse des Forces/Faiblesses
    • Satisfaction client
    • Efficacité des processus
    • Recommandations.
  3. Roadmap DDP (Dynamique De Performance)
    • Clarification des objectifs
    • Leviers clés
    • Alignement vs Vision
    • Actions clés, identification des projets
    • Augmenter la performance

DIRIGEANT(S) ET SON/LEURS ÉQUIPE(S)

  1. Capacité d’influence et à fédérer
  2. Appropriation d’objectifs commun
  3. Relation de confiance mutuelle
  4. Savoir donner envie
  5. Performance collective

MISE EN PLACE DE LA DYNAMIQUE DE PERFORMANCE

  • Besoins & compétences / Formations
  • Principes de gouvernance / Animation au quotidien
  • Culture de progrès permanent.

ACCOMPAGNEMENT OPERATIONNEL

Transmettre / Apprendre / Coacher / Faciliter / Prendre du recul / Construire le coup d’avance

A ces accompagnements, je vous propose également des programmes de formation destinés aux Managers, avec une conception sur mesure, ciblés sur leurs situations actuelles et à venir :

  • Prise de poste de Manager
  • Perfectionnement au rôle de Manager (ayant une première expérience)
  • Développement du Leadership (pour les Managers expérimentés).

Il est dur d’échouer mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir…

FD Roosevelt, 1899